Le mercredi 25 novembre dernier, le monde entier a pleuré la mort de la légende du football, Diego Maradona. Certains médias argentins ont révélé qu’il a succombé à un arrêt cardio-respiratoire, alors qu’il était chez lui, à Tigre, dans la province de Buenos Aires. Il se remettait d’une opération pour un œdème au cerveau qui s’était très bien déroulée.
Depuis la mort tragique de l’ancien footballeur, ses filles se sont fait une promesse : trouver les coupables du décès de leur père. « Je vous jure que je vais aller vous chercher un par un », publiait Giannina Maradona sur son compte Twitter au début du mois de février.
Pour ses filles, la disparition tragique de leur géniteur aurait pu être évitée. De nouveaux éléments de l’enquête semblent en effet attester la thèse de la négligence médicale.

Le Journal du dimanche a eu accès à des documents du dossier médical de Diego Maradona. Et ces derniers accablent particulièrement les personnes en charge de la santé du footballeur, au premier rang desquelles son médecin personnel le Dr Leopoldo Luque et sa psychiatre le Dr Agustina Cosachov. Le neurochirurgien et sa consœur n’auraient pas détecté le problème cardiaque de Maradona, révélé par l’autopsie. Pire encore, les messages privés échangés entre les deux médecins le jour et le lendemain de la mort de la star du foot sont glaçants.
Dans un enregistrement audio, Luque aurait dit à sa consœur, « il semble qu’il ait fait un arrêt cardio-respiratoire, il va crever le gros ». Des propos ahurissants émanants d’un homme en qui Diego Maradona accordait sa totale confiance. Furieuse, Dalma, la fille aînée du joueur argentin a affirmé avoir « vomi » en entendant ces propos. Elle écrit sur Twitter : « l’unique chose que je demande à Dieu est que justice soit faite et que ceux qui doivent payer, paient ». L’enquête se poursuit donc et l’étau se resserre autour de la négligence médicale.
Avec Voici.