Le célèbre footballeur sénégalais, Pape Bouba Diop, l’unique buteur de la rencontre France-Sénégal lors de la Coupe du Monde 2002, a succombé à la maladie de Charcot, le 29 novembre dernier à Paris.
Sa veuve Marie Aude Diop raconte au quotidien sportif Stades, la terrible épreuve qu’a traversée son mari “sans jamais se plaindre”.
“Il me disait ce dont il avait besoin sans râler. Quand on est allé à l’hôpital, le docteur nous a dit qu’il n’y a pas de traitement pour sa maladie. J’ai fait des recherches pour savoir le nom de la maladie, j’ai pleuré en disant ceci : « Mais c’est horrible », raconte Marie Aude Diop.
La maladie était sans doute cruelle
« Ça a commencé par la paralysie d’une main, ensuite d’une deuxième main. C’est une maladie dégénérative, elle avance tout doucement. Chaque mois, vous perdez quelque chose… Donc cela a commencé par le bras, les jambes, puis le niveau respiratoire. C’est une maladie très dure », a poursuivi la veuve du Sénégalais.
Pour rappel, la maladie de Charcot a été classée maladie la plus cruelle de l’année 2019. C’est une maladie qui prive le malade de la capacité d’usage de chaque membre de son corps. « C’est-à-dire vous faites quelque chose, le mois d’après vous ne savez plus le faire ».
Pour Marie Aude Diop, ces moments passés auprès de son mari ont été éprouvants. L’ex lion ne voulait même pas que sa famille soit au courant de son état de santé. Lui-même ne voulait aussi rien savoir de ce dont il souffrait.
Avec Afrikmag