La découverte, dans le 19e arrondissement de Paris, en France, du corps d’une enfant de 12 ans dans une malle en plastique a suscité l’émoi, le vendredi 14 octobre. Le corps sans vie d’une collégienne a été signalé par un SDF âgé de 42 ans à la police, dans la cour intérieure d’un immeuble où réside la famille de Lola. Le corps était dissimulé par des tissus, relaie Le Parisien.
Deux valises cabine étaient posées à côté de la boîte. L’autopsie pratiquée le samedi a permis de déterminer que Lola était morte asphyxiée. Les premières constatations avaient fait état de plaies importantes au cou.
Dans un premier temps, quatre personnes ont été placées en garde à vue, dont la principale suspecte, Dahbia B. L’enquête se concentre sur le profil psychiatrique de cette SDF de 24 ans, d’origine algérienne, qui a été filmée par la vidéosurveillance en train de rentrer dans l’immeuble avec l’adolescente de retour de l’école.
La principale suspecte a été vue par un témoin en train de pousser la malle contenant le corps de Lola, selon le quotidien. Elle aurait alors proposé à cet homme de l’argent en échange d’une aide autour d’un trafic d’organe. Pour le moment, la piste privilégiée est celle d’un meurtre « gratuit et insensé sur fond de marginalité », précise le journal.
Des « troubles psychiatriques »
Concernant le profil de Dahbia B., le quotidien affirme qu’elle est sujette à des « troubles psychiatriques ». Selon un riverain interrogé par Le Parisien, la suspecte a chargé deux valises dans un véhicule, dont une malle en plastique « tachée de sang et sentant fortement l’eau de Javel ». Après le signalement, la femme, âgée de 24 ans a été interpellée à l’aube le samedi à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine).
Une information judiciaire a été ouverte pour « meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie », « viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie » et « recel de cadavre », a indiqué le parquet, ce lundi 17 octobre.
Ce dernier a requis le placement en détention provisoire de la principale suspecte ainsi que d’un homme âge de 43 ans qui est soupçonné d’avoir hébergé la mise en cause et conduit un véhicule dans lequel elle se trouvait.
Source : Lepoint