Ce mardi 14 juillet 2020, une journaliste au Niger, a écopé d’un mois et une semaine (5 semaines) de prison en plus d’une amende d’1 million FCFA. Mais l’affaire a été « mise en délibéré au 28 juillet », a précisé à l’AFP, une source judiciaire.
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Cette dernière, au nom de Samira Sabou, aurait publié des informations diffamatoires sur l’affaire de surfacturations dans les ventes d’équipements militaires à l’armée nigérienne.
A cet effet, elle avait été arrêtée le 10 juin dernier, suite à une plainte déposé pour ‘diffamation’ par Sani Mahamadou Issoufou, le fils du président Mahamadou Issoufou.

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Les surfacturations et les livraisons non effectuées d‘équipements militaires ces dernières années ont en effet coûté 32,6 milliards de F CFA à l’Etat du Niger, selon le parquet de Niamey.
La journaliste avait publié un post sur l’affaire, en accusant un homme d’affaires nigérien de “capter les marchés du ministère de la Défense au nom du fils du patron [Sani Mahamadou Issoufou] ”.