La journaliste-blogueuse Nigérienne Samira Sabou a été arrêtée par la police dans la journée du 10 juin 2020 pour avoir publié une allégation de surfacturation dans l’achat d’équipements militaires pour l’armée du Niger sur les réseaux sociaux.
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Dans le post diffusé depuis le 26 mai 2020, la mise en cause avait indiqué qu’au-delà de la surfacturation qui aurait fait perdre 76 milliards de FCFA à l’Etat sur la période allant de 2017 à 2019, il y a également des matériels qui n’ont pas été livrés. Une affaire qui implique également le fils du président de la République du Niger.
Selon Kiné-Fatim Diop, la chargée de campagne sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, Samira Sabou risque jusqu’à trois ans de prison et une amende si elle est reconnue coupable. Elle a par ailleurs indiqué qu’Amnesty International considère que son arrestation et sa détention sont arbitraires et rentrent dans le cadre du harcèlement judiciaire des acteurs de la société civile et des médias afin de les faire taire.
La journaliste Samira Sabou placée en mandat de dépôt à la prison de #Niamey
On était ensemble hier à 14h, kan tu as reçu le petit coup de file de la PJ t’informant de l’existence d’1 plainte contre toi. Je pas imaginer 1 instant qu’1 fw devant le procureur tu ne reviendra pas. pic.twitter.com/JTDo6Lc4nA
— Mamane Kaka Touda, (@ToudaKaka) June 10, 2020