Le président nigérian ne décolère pas. Dans son pays, les enlèvements des populations par des groupes armés, principalement Boko Haram, ne faiblissent pas malgré la volonté politique et le dispositif militaire mobilisé.
Les élèves et surtout les filles, restent la cible privilégiée des ravisseurs. Rien que pour le mois de février, 113 élèves ont été enlevés à Daptchi. Entre 2016 et 2020, plus de 881 élèves ont été enlevés (rien que pour les élèves enlevés).
Les forces armées gouvernementales s’évertuent également pour faire libérer la plupart des victimes. Cette semaine, Mohammadu Buhari a fait une déclaration, haussant le ton sur les ravisseurs et les futurs candidats aux enlèvements. “Le Nigeria n’autorise pas la destruction” selon les termes du président qui, deux semaines plus tôt, autorisait l’armée à tirer sur tous ceux qui ont une AK47 dans la forêt.
La lutte contre l’insécurité et la corruption au Nigeria était le principal sujet de campagne du président Buhari. Selon les médias nigérians, le bilan est mitigé.
