Les USA ont ajouté le Nigeria à leur liste noire des pays qui violent la liberté de religion. Cette décision de la grande puissance mondiale n’a pas laissé indifférent le Nigeria.
Le Nigeria a donc au prime abord réfuté l’allégation des USA selon laquelle il aurait commis de graves violations de la liberté religieuse.
Dans un communiqué rendu public ce mardi à Abuja, le ministre nigérian de l’information et de la culture, Alhaji Lai Mohammed, a décrit la démarche des USA comme un cas de désaccord honnête entre les deux pays sur les causes de la violence au Nigéria.
Le communiqué du gouvernement fait lire que « le Nigéria ne se livre pas à une violation de la liberté religieuse, ni n’a une politique de persécution religieuse. Les victimes de l’insécurité et du terrorisme dans le pays sont des adeptes du christianisme, de l’islam et d’autres religions ».
Comme justificatif contre toute accusation, le Nigeria a rappelé qu’il « protège jalousement la liberté religieuse inscrite dans la constitution du pays et prend au sérieux toute infraction à cet égard ».
En lien avec la réaction du Nigeria, précisons que l’administration américaine a mis hier lundi le Nigeria sur la liste noire des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse, un an après l’avoir déjà placé « sous surveillance » en 2019. L’inscription d’un pays sur la liste noire peut lui valoir des sanctions entre autres le retrait de l’aide financière du gouvernement américain.
Outre le Nigéria, les pays qui figurent sur la liste noire comprennent l’Arabie saoudite, le Pakistan, la Chine et l’Iran. Les autres pays indexés sont l’Érythrée, le Myanmar, la Corée du Nord, le Tadjikistan et le Turkménistan.
Avec Koaci