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Nobel de la paix : le PAM redoute une «pandémie de la faim» plus grave que le Covid

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Le chef du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley, s’est inquiété jeudi d’une “pandémie de la faim” aux effets, selon lui, potentiellement plus graves que le Covid-19, en recevant le Nobel de la paix à distance à cause de la crise sanitaire.

“En raison des nombreuses guerres, du changement climatique, de l’utilisation généralisée de la faim comme arme politique et militaire, et d’une pandémie mondiale qui aggrave tout ça de façon exponentielle, 270 millions de personnes s’acheminent vers la famine”, a prévenu le responsable américain.

“Ne pas satisfaire leurs besoins provoquera une pandémie de la faim qui occultera l’impact du Covid”, a-t-il affirmé, dans des propos retransmis depuis le siège de l’agence onusienne à Rome.

Plus grande organisation humanitaire de lutte contre la faim, le PAM nourrit chaque année des dizaines de millions de ventres affamés sur tous les continents. En lui attribuant le prix de la paix le 9 octobre, le comité Nobel norvégien avait salué son combat contre cette “arme de guerre” touchant en premier lieu les civils.

Avec RFI