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Ouganda / Présidentielle : Bobi Wine dénonce des fraudes et des violences

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Principal challenger du Président sortant ougandais Yoweri Museveni lors de l’élection présidentielle, Robert Kyagulanyi Ssentamu alias Bobi Wine, est suivi comme du lait sur le feu… D’ailleurs, l’ancien chanteur et député a déclaré, ce vendredi 15 janvier 2021, que le vote d’hier jeudi avait été entaché par « des fraudes et des violences généralisées ».

Mais, il n’a donné aucun détail dans ce message posté sur Twitter, malgré la censure des réseaux sociaux imposée par les autorités qui affirment que l’élection s’est déroulée dans le calme.

« Malgré la fraude et la violence généralisées dans tout le pays plus tôt aujourd’hui, la situation est toujours bonne. Merci à l’Ouganda d’être venu et d’avoir voté en nombre record », a tweeté Bobi Wine, peu après minuit (21h00 GMT), réussissant à contourner le blocage. « L’enjeu est maintenant pour M. Byabakama (le chef de la commission électorale, Ndlr) et la commission électorale d’annoncer la volonté du peuple », a-t-il ajouté.

Jeudi soir, le président de la Commission électorale, Simon Byabakama a estimé que le vote s’est « généralement déroulé dans le calme dans tout le pays », ce qu’a aussi confirmé le porte-parole de la police, Fred Enanga. En revanche, ce scrutin présidentiel et législatif, placé sous haute surveillance, s’est déroulé sans accès ou presque à Internet, largement perturbé, pas plus qu’aux réseaux sociaux et services de messagerie, suspendus depuis mardi.

Les 18 millions d’électeurs ougandais sur une population totale de 44 millions, étaient appelés à départager Robert Kyagulanyi Ssentamu alias Bobi Wine, 38 ans, principal candidat de l’opposition, et Yoweri Museveni (76 ans), qui brigue un sixième mandat après 35 ans de pouvoir, au terme d’une campagne électorale, particulièrement violente.

Cette dernière a été émaillée d’arrestations et d’émeutes, et endeuillée par plusieurs dizaines de morts. Mi-novembre, au moins 54 personnes ont été tuées par la police, lors de violences déclenchées par une énième arrestation de Bobi Wine, maintes fois appréhendé depuis 2018.

source : afrik.com