Créé aux Pays-Bas par la compagnie Loop of Life, un cercueil composé de champignons et de racines de plantes a été utilisé pour enterrer un défunt, pour la première fois dans l’histoire, ce samedi 12 septembre à La Hague, rapporte Cnews.
Baptisé “Cocon vivant”, ce cercueil “nouvelle génération” permet aux cadavres de se décomposer plus rapidement : entre 2 à 3 trois ans, contre une dizaine d’années pour un cercueil “classique”.
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Le mycélium, qui est la partie des champignons présent sous la terre, est l’élément clé de ce cercueil : il permet de transformer n’importe quel type de déchet organique, dont le corps humain, en nutriments utiles à la nature, permettant ainsi la décontamination des sols pollués.
Se faire enterrer dans ce cercueil “vivant” peut donc contribuer à rendre les sols plus fertiles et à fournir des nutriments aux plantes et autres végétaux.
“Actuellement, nous vivons en prenant constamment des choses à la Nature, a fait remarquer l’inventeur de ce concept Bob Hendrikx à la presse néerlandaise. Avec cette invention, nous espérons rendre notre relation avec la Nature plus équilibrée en lui donnant quelque chose en retour”.
Pour l’instant, 10 cercueils “vivants” ont été fabriqués. “Comme nous travaillons avec du matériau vivant, chaque cercueil est différent”, a expliqué Hendrikx.