Vers la fin des cigarettes ? C’est ce qu’a annoncé le directeur général de Philip Morris International, André Calantzopoulos, en affirmant que les ventes de son produit phare pourraient s’interrompre d’ici «10 à 15 ans» dans certains pays.
«Un monde dans lequel les cigarettes sont obsolètes est à portée de main», a-t-il déclaré jeudi lors d’une intervention au Sommet de Concordia, un événement organisé en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
«En fait, avec le cadre réglementaire adéquat et le soutien de la société civile, nous pensons que les ventes de cigarettes peuvent cesser d’ici 10 à 15 ans dans de nombreux pays», a-t-il ajouté.

Alternatives
Le directeur général de Philip Morris ne prévoit pas la disparition du tabac mais il plaide pour l’essor d’alternatives potentiellement moins dangereuses pour la santé comme le tabac à chauffer. À la différence d’une cigarette traditionnelle, ce dernier est consommé sans combustion et sans papier.
«Soyons clairs: ces produits ne sont pas sans risque», a-t-il souligné. «Et il est toujours mieux de ne jamais commencer à fumer ou d’abandonner complètement le tabac et la nicotine.» Mais ils sont moins nocifs que les cigarettes, a-t-il affirmé tout en regrettant une certaine «résistance idéologique» de la part de certaines autorités sanitaires et associations.
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L’effet du tabac à chauffer ou des cigarettes électroniques sur la santé reste encore mal connu. Ils contiennent certes moins de substances toxiques mais toujours de la nicotine, la substance qui entraîne la dépendance.