« Ce n’est pas la première dame qui a été carbonisée, c’est l’image du gouvernement.»
C’est par cette phrase que Michael Albin, l’un des organisateurs du carnaval de Nice, a défendu l’acte des incendiaires d’une représentation de l’épouse du président français.
En effet, une sculpture de Brigitte Macron, avec une « grosse tête » a été brûlée sur la place Garibaldi lors du carnaval de Nice du dimanche 8 mars par des participants.

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Cet acte n’a pas été bien accueilli, surtout en cette journée internationale des droits des femmes. Les débats se sont embrasés sur les réseaux sociaux.
La première dame participait au moment des faits à un rassemblement pour la Journée internationale des droits des femmes aux côtés de son mari à Paris.
Le maire de la ville, Christian Estrosi, a condamné l’acte sur Twitter, l’édile écrit « Grosse tête à l’effigie de Brigitte Macron incendiée hier place Garibaldi.
Au nom de la ville de Nice et des Niçois je veux condamner cet acte commis en pleine Journée des droits des femmes, qui couvre de honte ses auteurs. »
D’après Nice Matin, Michael Albin, n’était pas présent sur les lieux lors de l’incendie, mais a tenu à donner son point de vue.
Pour Albin, défenseur de « l’esprit de carnaval », les participants ont ainsi réagi à cause des manifestations du 8 mars à Paris.
«Si la veille, les policiers n’avaient pas attaqué les femmes, on n’aurait pas brûlé la reine », a-t-il écrit sur Twitter.
Effectivement, le 7 mars, il y avait eu une «Marche féministe». Les forces de l’ordre avaient violemment chargé des manifestants, et même fait usage de grenades lacrymogènes.
Parmi eux, un groupe majoritairement féminin avait été encerclé et repoussé vers le métro.