Nous avons déjà connu ce moment où au réveil, nous avons des difficultés à nous souvenir de nos rêves. C’est à ce moment précis que l’on pourrait se questionner quant à l’utilité de les noter. Dr Vanessa Slimani, médecin somnologue, s’est penchée sur cette thématique.
“On rêve toute la nuit “, affirme d’emblée, Vanessa Slimani. “Toutefois, c’est en sommeil paradoxal que les rêves sont plus riches. C’est pour cela qu’on le nomme fréquemment stade du rêve. Les rêves à ce moment-là sont plus scénarisés, plus sonores, plus imagés, plus colorés, et y associent plus d’émotions”.
Cette phase intervient beaucoup plus en fin de nuit. C’est pour cette raison que l’on conserve plus de souvenirs de rêves lorsqu’on fait des grasses matinées. Le sommeil n’étant pas interrompu par l’alarme du réveil, on s’éveille naturellement en fin de cycle.
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Selon Dr Slimani, le rêve a une fonction bien identifiée, de “gestion émotionnelle”. Concrètement il permet de “nettoyer les émotions négatives de la journée mais aussi d’augmenter nos capacités d’empathie et notre créativité”.
Noter ses rêves semble donc être une idée saine pour les garder en mémoire, pour extérioriser ses émotions, mais aussi, “dans le cadre d’une thérapie d’inspiration analytique ou psychanalyse : les rêves sont considérés comme un outil de travail puisqu’ils exprimeraient des idées inconscientes”, souligne l’experte.