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Présidentielle aux USA : Trump refuse de s’engager à un transfert pacifique du pouvoir en cas de défaite

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Un climat d’incertitude plane aux Etats-Unis quant à la situation après l’élection présidentielle du 3 novembre prochain, suite à la dernière sortie de Donald Trump. Le président américain a refusé de s’engager à un transfert pacifique du pouvoir en cas de défaite, le mercredi 23 septembre. 

“Il va falloir que nous voyions ce qui se passe”, a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, interrogé par un journaliste qui lui demandait de prendre l’engagement d’assurer un transfert sans violence du pouvoir quel que soit le résultat de l’élection qui l’oppose au démocrate Joe Biden. Une réponse qui a suscité pas mal de réactions outrées entre autres, de son adversaire démocrate et jusque dans son propre camp. 

Dans les sondages, Donald Trump est en retard. Il se plaint régulièrement des conditions d’organisation du scrutin, affirmant que le vote par correspondance est source de fraudes potentielles, assertion non démontrée d’ailleurs. Toutefois, compte tenu de la crise sanitaire de Covid-19, le vote par courrier devrait être beaucoup plus utilisé cette année. 

Contestation en Biélorussie : le régime de Loukachenko frappe fort

“Débarrassons-nous de ces bulletins et ce sera très pacifique, il n’y aura pas de transfert vraiment, ce sera une continuation”, a indiqué le président républicain hier. 

“Dans quel pays vivons-nous ? Je plaisante à peine. Je veux dire, dans quel pays sommes-nous ? Il dit les choses les plus irrationnelles, je ne sais pas quoi dire”, a réagi Joe Biden. Lors du scrutin de 2016, son adversaire avait formulé la même menace, rappelle Franceinfo ; il avait cependant finalement remporté face à Hillary Clinton.

“Le transfert pacifique du pouvoir est fondamental pour notre démocratie ; sans cela, c’est la Biélorussie. Toute suggestion par un président qu’il puisse se soustraire à cette garantie constitutionnelle est à la fois impensable et inacceptable”, s’est également insurgé le sénateur républicain Mitt Romney, qui s’oppose régulièrement au président américain.