Primaire démocrate : Bernie Sanders sous pression pour abandonner

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La pression s’accentuait mercredi sur Bernie Sanders, qui va faire le point sur sa campagne dans la course à la Maison Blanche après une nouvelle série de défaites dans les primaires démocrates face à Joe Biden.

Le sénateur indépendant est reparti dans le Vermont pour « évaluer » dans les prochaines semaines ses chances d’être celui qui affrontera Donald Trump à la présidentielle du 3 novembre, a indiqué son équipe de campagne au lendemain de la claque prise dans les trois Etats en jeu.

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« Le sénateur Sanders va parler avec ses partisans pour évaluer sa campagne », a déclaré Faiz Shakir au Washington Post. « La prochaine primaire est au moins dans trois semaines », a-t-il ajouté, après le report du scrutin dans plusieurs Etats à cause de la pandémie de coronavirus.

Bernie Sanders, « socialiste » autoproclamé de 78 ans, est sous pression depuis fin février. Malgré des débuts laborieux, son rival Joe Biden enchaîne les victoires et a gagné mardi haut la main dans l’Arizona, en Floride et dans l’Illinois. Avec 19 succès sur 27 Etats ayant voté, l’avance de l’ancien vice-président américain semble désormais insurmontable en vue de l’investiture démocrate pour la présidentielle.

L’ancienne sénatrice du Missouri Claire McCaskill a ainsi estimé sur MSNBC qu’il était « temps » pour Bernie Sanders de se retirer au profit d’un candidat « qui a clairement la préférence des électeurs ».

Bernie Sanders va toutefois « avoir beaucoup de délégués et de pouvoir pour influencer le programme » démocrate lors de la convention du parti prévue à la mi-juillet, a-t-elle souligné.

Pour Robby Sherwood, responsable démocrate de l’Arizona, le sénateur du Vermont n’a désormais « ni chemin, ni raison valable de continuer ».

Selon la société spécialisée Advertising analytics, l’équipe de Bernie Sanders a stoppé ses spots de campagne sur Facebook et à la télévision. Ce pourrait être le premier signe d’un prochain retrait, même si son directeur de la communication Mike Casca a nié farouchement tout abandon pour l’instant.

Joe Biden, 77 ans, a quant à lui opéré un retour spectaculaire en rassemblant le camp modéré, dont plusieurs ex-candidats à la présidentielle et d’influents élus qui voient en lui le meilleur candidat pour « battre Donald Trump », objectif numéro un des démocrates.

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Après avoir annoncé qu’il adoptait des propositions très à gauche de Bernie Sanders et de l’ancienne candidate Elizabeth Warren, il s’est adressé mardi soir aux jeunes électeurs de M. Sanders: « Je vous ai entendus, je sais ce qui est en jeu, je sais ce que nous devons faire! »

Malgré des désaccords sur « la tactique », les deux hommes partagent « une vision commune » sur la santé, les inégalités ou le réchauffement climatique, a-t-il affirmé lors de son discours retransmis sur internet, crise du coronavirus oblige.

Joe Biden a rappelé mercredi matin son expérience de vice-président en affirmant que le pays avait besoin d’un dirigeant « qui sera prêt dès le premier jour », notamment dans la lutte contre le Covid-19.

De son côté, Donald Trump, devenu mardi sans surprise le candidat républicain pour novembre, a estimé que la course était déjà terminée pour Bernie Sanders, comme en 2016 quand il s’était incliné face à Hillary Clinton, la candidate soutenue par les dirigeants démocrates.

Avec BFMTV

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