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RDC : Félix Tshisekedi inaugure 4 nouveaux ponts

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Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, finit l’année 2020 en beauté sur l’inauguration de 4 jolis ponts routiers à Kinshasa ce 31 décembre.

Ces ponts réceptionnés par le président, s’inscrivent à l’active de sa politique des grands travaux et vont permettre un désengorgement de la mégalopole de 10 millions d’habitants, Kinshasa.

L’inauguration de ces ouvrages intervient alors que Kinshasa, vit en croissance constante à l’heure du couvre-feu, décrété par le président face à la recrudescence des cas de Covid-19 dans la capitale.

Si ces échangeurs ont pu voir le jour, ce n’est pas le cas des autres “grands travaux” annoncés dans le programme de 100 jours du président de la République. Son directeur de cabinet et principal allié politique Vital Kamerhe et un entrepreneur libanais ont été accusés du détournement d’environ 50 millions de dollars devant servir à financer, la construction de maisons préfabriquées destinées aux fonctionnaires.

Offensive politique

Avec l’inauguration des sauts-de-mouton, “Fatshi béton” conclut un mois de décembre mené tambour battant qui a redistribué les cartes du pouvoir en RDC, plus grand pays d’Afrique subsaharienne.

Le 6 décembre, le chef de l’État a annoncé la fin de la coalition qu’il formait avec son prédécesseur Joseph Kabila, toujours majoritaire au Parlement. Dans la foulée, Tshisekedi a demandé une nouvelle majorité “d’Union sacrée” au Parlement pour soutenir sa politique de réformes – dont la lutte contre la corruption – soutenue par l’Union européenne et les États-Unis.

Sur fond d’achat présumé des voix, le camp du président a enregistré des ralliements qui lui ont permis de renverser la présidente pro-Kabila de l’Assemblée, Jeanine Mabunda.

En face, l’ancien président Joseph Kabila reste quasi-muet face à l’offensive de son successeur et les premières divisions et défections au sein de sa machine de guerre politique, le Front commun pour le Congo (FCC).

Lundi, le président Tshisekedi en position de force a remis à leur place les gouverneurs des 26 provinces du pays très majoritairement acquis à l’ancien président Kabila.