La situation économique de la RDC sombre dans une fosse financière. La hausse des prix de biens de première nécessité est due à un taux de change avec le dollar qui est passé de 1 600 à 1 750 en moins d’un an. Le ministre des Finances explique ce lundi que « le gouvernement congolais a dû mettre en place des mesures d’austérité pour renouer avec le Fonds monétaire international (FMI) ».
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Beaucoup d’institutions, y compris la présidence, se plaignent des retards de paiement, « toutes les dépenses dites contraignantes ont été décaissées (les salaires, les budgets de fonction) », a assuré le ministre des Finances, même s’il admet pour ces derniers parfois un peu de retard. Depuis trois mois, l’État congolais a suspendu une partie des paiements à ses fournisseurs et aussi l’arrêt de certains chantiers à Kinshasa comme en province.
La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, prend position face au gouvernement de Felix Tshisekedi en disant que les populations ressentent la cherté de la vie. La hausse du taux de change se rabat sur les prix du sucre, du poulet, du riz et haricots, les produits alimentaires de première nécessité dans les ménages.
Le prix d’une mesure de haricots est passé de 1 500 à 2 700 francs. Celui du sucre a augmenté de 50 %. Un sac de riz revient en moyenne désormais à 34 000 F alors qu’il se négociait à 32 000 F, il y a deux mois. Face à cet environnement économique, le gouvernement congolais est pris en étau.
