Le président congolais Félix Tshisekedi craint pour la sécurité de son pays, la sienne et aussi celle de ses proches.
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A en croire Jeune Afrique, Félix Tshisekedi songe « sérieusement » à remanier son dispositif de sécurité : la Garde républicaine et la Garde rapprochée laquelle protège aussi sa famille, ses biens et les sites stratégiques (aéroport, télévision publique…).
Tout comme l’armée et l’Agence nationale des renseignements, ces services sont encore dirigés par des fidèles de l’ex-président Joseph Kabila: Ilunga Kampete, sous le coup de sanctions européennes, est le patron de la Garde républicaine, et Josué Kasongo Ntenki, celui de la Garde rapprochée.
Selon l’hebdomadaire, le chef de l’État intègre peu à peu ses proches dans cette dernière structure, comme FreddyMpindi, ex-président de la ligue des jeunes de son parti, l’UDPS.
D’autres seraient en cours de formation à l’étranger. « Ce n’est que lorsqu’il sera rassuré sur sa sécurité qu’il pourra engager un bras de fer avec Kabila », précise un proche de Tshisekedi, faisant allusion aux ordonnances nommant les autorités de la Gécamines et de la Société nationale des chemins de fer du Congo. Signées par le président le 3 juin, ces ordonnances sont bloquées par la coalition FCC, de Kabila.