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Renault, Volkswagen, Hyundai : le marché français au bout du confinement

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Le marché automobile français a naturellement chuté de 72,2 % en mars. Avril devrait être bien pire puisque c’est un mois qui pourrait être, si le confinement actuel est prolongé, totalement neutre. Qui peut s’étonner d’un pareil résultat alors que les règles du confinement battent leur plein en France ?

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 Depuis le 17 mars, la France est sous confinement, et tous les commerces non-essentiels, dont les concessions automobiles (mais pas la réparation ouverte sous conditions), sont fermés, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. L’ensemble des usines automobiles ont été mises à l’arrêt.
En toute logique, les livraisons de véhicules se sont effondrées : moins de 63 000 voitures particulières neuves immatriculées en mars, contre près de 226 000 sur le même mois de l’an dernier qui comptait pourtant un jour ouvré de plus, selon des chiffres publiés mercredi par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).
« C’est historique. On n’a jamais eu une baisse comme celle-là », a commenté François Roudier, porte-parole du CCFA.
L’Europe occidentale devrait être la région la plus affectée avec une baisse du marché de 21 %, devant les États-Unis (- 15 %), la Chine (- 10 %) et le Japon (- 8 %).
Dans ce contexte, les groupes français ont été touchés en mars comme tous leurs concurrents dans l’Hexagone. PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel) a vu ses immatriculations de voitures particulières neuves dégringoler (- 73,4 %), comme le groupe Renault (- 71,6 %), avec Dacia et Alpine, d’après les chiffres du CCFA. Avec un marché à tel point amputé, les différences entre constructeurs ne sont cependant pas représentatives, « on ne peut pas les commenter », a expliqué M. Roudier.
En France, le groupe Volkswagen (avec Audi, Skoda, Seat, Porsche), premier importateur, a chuté de 78,9 % en mars. Les spécialistes allemands du haut de gamme BMW (avec Mini) et Daimler (Mercedes) ont reculé respectivement de 61,8 % et 73,8 %.
Le groupe Hyundai (Kia) a connu un sort à peine moins catastrophique (- 55,1 %), tout comme Toyota (- 57,9 %). Les autres grands acteurs du marché, Ford (- 80,1 %), Fiat Chrysler (- 82,5 %), Nissan (- 75,2 %) ont complété le sombre tableau.

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Les organisateurs du Mondial de l’auto, grand salon de l’automobile qui devait se tenir début octobre à Paris, avaient annoncé lundi son annulation « au regard de la gravité de la crise sanitaire sans précédent face à laquelle le secteur automobile (…) joue aujourd’hui sa survie ».

 

Source : LePoint