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Réouverture de Tesla : Elon Musk répond en russe aux critiques d’un ancien ministre américain

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« Elon Musk menace de priver ses employés de travail à moins qu’ils puissent mettre leur santé en danger. Le capitalisme dans ce qu’il a de pire », a écrit sur Twitter Robert Reich, professeur à l’Université de Berkeley, mais aussi ancien secrétaire au Travail des États-Unis sous Bill Clinton.

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Son commentaire était accompagné d’un article du Washington Post sur le fait que Tesla, la société d’Elon Musk, a intenté une action en justice contre un comté de Californie pour l’avoir empêché de rouvrir son usine dans un contexte de pandémie.

D’après Sputnik, l’entrepreneur, furieux contre la décision de l’État de Californie qui veut prolonger la suspension des activités des entreprises non indispensables jusqu’à fin mai, a menacé de délocaliser les usines Tesla, qui emploient des milliers de gens, vers le Nevada ou le Texas, ce que lui reproche l’ancien ministre américain.

Pour répondre à la critique de Robert Reich, Elon Musk s’est exprimé en russe sur Twitter, dimanche 10 mai.

« Idiot », a-t-il écrit avant de renchérir par « idiot ennuyeux », toujours dans la langue de Pouchkine, sans en expliquer davantage.

Dans un précédent communiqué relatif à la reprise des activités de Tesla, l’entreprise avait dit vouloir « remettre les gens au travail de manière sécurisée et responsable ». 

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Le 9 mai, l’usine de Fremont, en Californie avait d’ailleurs annoncé que son activité allait reprendre, en dépit de l’interdiction du comté d’Alameda, où elle se situe. 

Seules quelques entreprises ont eu l’autorisation du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, de rouvrir leurs portes à partir de vendredi, mais la décision revient avant tout aux pouvoirs locaux au sein de l’État.

Le PDG de Tesla s’était vivement opposé aux mesures de restriction visant à réduire la propagation du coronavirus dès le début. Il avait appelé à « libérer l’Amérique » sur Twitter, et indiqué que la panique liée au coronavirus était « stupide ». 

18 % de sa fortune, 5,5 milliards de dollars, soit environ 3025 milliards de FCFA, s’étaient envolés à la mi-mars en raison de l’effondrement des marchés américains sur fond de pandémie.