Il est le roi de la terre battue !
Rafael Nadal jouera bien pour un 13e titre à Roland-Garros, le dimanche 11 octobre.
Octobre ou pas octobre, conditions lourdes ou pas, l’Espagnol reste fidèle au rendez-vous. Jamais il n’avait perdu une demi-finale sur la terre battue parisienne, et Diego Schwartzman n’y a rien changé. Vainqueur de Nadal à Rome il y a trois semaines, puis tombeur de Dominic Thiem il y a trois jours, l’Argentin de poche s’est cassé le nez sur le roc majorquin.
Cette demi-finale tient en une analyse en apparence contradictoire, mais qui recèle deux vérités : ce fut une bataille acharnée mais à sens unique. L’intensité des débats trouve sa traduction dans la durée de jeu (trois heures et neuf minutes), mais Nadal a toujours disposé d’une marge sur son adversaire, ce que révèlent les trois sets qui lui ont suffi pour se qualifier : 6-3, 6-3, 7-6.
Quinze ans après son premier couronnement, le roi de Paris, même avec une préparation tronquée, constitue toujours une équation insoluble pour la quasi-totalité du circuit. Schwartzman peut en témoigner.
Avec Eurosport