Des pédiatres britanniques ont constaté que Jusqu’à 100 enfants seraient hospitalisés chaque semaine dans le pays à cause du syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C ou PIMS), révèle le Guardian.
Au début de la pandémie, les spécialistes pensaient qu’il s’agissait de la maladie de Kawasaki, un syndrome qui touche les enfants et les nourrissons, mais il s’agit en fait d’une maladie très proche de celle-ci qui touche les enfants et les adolescents, quelques semaines après avoir contracté le covid-19.
Le PIMS est désormais reconnu comme un syndrome post-Covid qui toucherait un enfant sur 5000 environ un mois après avoir été positif au coronavirus, avec ou sans symptôme. Cette maladie implique souvent des éruptions cutanées, une température pouvant atteindre 40°C, une pression artérielle très basse, des douleurs abdominales ou encore des diarrhées et dans les cas les plus graves, les symptômes ressemblent à ceux d’un choc toxique ou d’une septicémie potentiellement mortelle.
Sans pouvoir donner d’explications, les médecins se sont aperçus que les chiffres d’admissions en soins intensifs à cause de la maladie ont considérablement augmenté par rapport à la première vague du printemps dernier. Les hôpitaux ont admis jusqu’à 100 enfants par semaine lors de cette 2e vague, contre environ 30 par semaine au mois d’avril dernier.
Les pédiatres ont constaté que 75% des enfants les plus touchés par le PIMS étaient noirs, asiatiques ou issus d’autres minorités ethniques et près de quatre enfants sur cinq étaient auparavant en bonne santé.
Avec YahooActualité