Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, qui risque des années de prison aux États-Unis, sera fixé sur son sort après les élections présidentielles américaines du 3 novembre. La justice britannique par la juge Vanessa Baraister l’a annoncé ce vendredi 25 septembre.
Actuellement à Londres, le fondateur de WikiLeaks, encourt 175 années de prison aux États-Unis pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines.
L’examen de la demande d’extradition américaine doit s’achever la semaine prochaine à Londres, mais la juge Vanessa Baraister a accordé à la défense d’Assange un délai pour fournir ses derniers arguments. La défense du fondateur de WikiLeaks dénonce des poursuites politiques de la part du président américain Donald Trump.
D’une manière ou d’une autre, ma décision sera probablement rendue après l’élection aux États-Unis, a déclaré la juge, accordant à la défense quatre semaines pour préparer ses derniers arguments et deux autres semaines au gouvernement américain. La magistrate a indiqué qu’elle serait en mesure de donner la date de sa décision en fin de semaine prochaine.
WikiLeaks : la justice britannique face à l’extradition de Julian Assange
Rappelons que Julian Assange avait été arrêté en avril 2019 après 7 ans derrière les murs de la représentation diplomatique équatorienne. Il revient à la justice britannique de déterminer si la demande américaine d’extradition qui lui est soumise respecte un certain nombre de critères légaux, et notamment si elle n’est pas disproportionnée ou incompatible avec les droits de l’Homme.