4 janvier 2021, c’est la date à laquelle la décision de l’extradition, ou non, de Julian Assange sera donnée par la justice britannique. Selon les Américains, l’Australien doit être jugé pour la diffusion de centaines de milliers de documents confidentiels.
Le jugement est attendu après la présidentielle américaine du 3 novembre. Le fondateur de WikiLeaks restera emprisonné, a précisé la juge Vanessa Baraitser à l’issue de près de 4 semaines d’audiences à la cour criminelle de l’Old Bailey, à Londres.
Le fondateur de WikiLeaks est accusé par les Etats-Unis d’avoir mis en danger des sources des services américains. Les avocats du lanceur d’alerte dénoncent quant à eux une procédure « politique » basée sur des « mensonges ». Or, selon eux, l’accord américano-britannique interdit « expressément » les extraditions pour les « infractions politiques ».
Il revient à la justice britannique de déterminer si la demande américaine d’extradition qui lui est soumise respecte un certain nombre de critères légaux, et notamment si elle n’est pas disproportionnée ou incompatible avec les droits humains.