Quelques heures après le décès de la doyenne de la cour suprême américaine, Ruth Bader Ginsburg, Donald Trump essaie déjà de la remplacer.
Le président américain l’a d’ailleurs affirmé, le samedi 19 septembre 2020, en disant qu’il était dans « l’obligation » de nommer un nouveau juge à la Cour suprême « sans délai ».
Etats-Unis : décès de la doyenne de la cour suprême, Ruth Bader Ginsburg
Nommer les magistrats du temple du Droit est « la décision la plus importante » pour laquelle un président est élu, a-t-il justifié dans un tweet, alors que l’opposition démocrate lui demande de ne pas exercer ce pouvoir avant la présidentielle du 3 novembre 2020.
Selon la Constitution des Etats-Unis, le président nomme à vie les neuf sages de la haute Cour qui doivent tout de même obtenir un feu vert du Sénat.
Les républicains disposent d’une majorité de 53 sièges sur 100 à la Chambre haute et leur chef, Mitch McConnell a déjà fait savoir qu’il organiserait un vote si Donald Trump annonce son choix.
Il avait pourtant refusé d’auditionner un candidat nommé par Barack Obama en 2016, au motif qu’il ne fallait pas prendre une telle décision en pleine année électorale.
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Certains élus républicains modérés, qui font face à des campagnes de réélection compliquées, pourraient être gênés par ce changement de pied et la lutte pour les convaincre devrait être acharnée d’après le site 20Minutes.