Soupçonné d’être l’un des instigateurs du génocide sur les Tutsis (rwanda) en 1994 et arrêté le samedi 16 mai 2020 à Paris, l’audience de Félicien Kabuga a lieu le mercredi 27 mai 2020.
Ainsi, nombreux étaient ceux qui avaient fait le déplacement jusqu’à cette salle d’audience de la cour d’appel de Paris, sur l’île de la Cité, rien que pour voir le présumé instigateur du génocide de 1994 au Rwanda.
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Alors qu’on lui demande de confirmer son identité et sa connaissance du mandat d’arrêt et des charges qu’il contient, Kabuga refuse d’abord de répondre mais il insiste pour prendre la parole : il a quelque chose à dire. «Tout cela, ce sont des mensonges !» , finit-il par souligner.
« Je n’ai rien fait, j’ai aidé les Tutsis. Dans mes affaires, je leur faisais crédit et ils me payaient plus tard. Je n’aurais pas tué mes clients !» , soutient-il.
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Les avocat de l’accusé ont indiqué que leur client serait gravement malade et ont demandé à ce qu’il lui soit accordé une remise en liberté provisoire, mais dans l’immédiat, l’avocat général comme les trois juges de la cour, balaieront l’argument d’une remise en liberté provisoire, lui permettant d’attendre le verdict sur son transfert, auprès des membres de sa famille.
Après délibéré, le verdict est sans appel : pas de libération provisoire pour Félicien Kabuga.