Ce dimanche 31 janvier, le centre de San Salvador a été la scène d’un attentat commis par des inconnus contre une caravane de militants du Front Farabundo Martí pour la libération nationale (FMLN, ex-guerilla de gauche).
Ce fait de nature criminelle et condamnable à ce titre, a occasionné la mort de deux personnes et une demi-dizaine de blessés, a déclaré le parquet général salvadorien.
Notons que l’agression, non revendiquée, a été perpétrée à moins d’un mois des élections législatives et quelques jours après que le président salvadorien, Nayib Bukele, eût critiqué les accords de paix, signés en 1992, entre l’armée et le FMLN pour mettre fin à la guerre civile, énonce l’AFP.
Le président a ainsi décidé à la mi-janvier de mettre un terme aux commémorations des accords de paix ayant mis fin à la guerre civile qui avait ravagé le Salvador pendant 12 ans, instituant à leur place une journée des victimes.
Avec RFI
