Ursula von der Leyen a fait une proposition d’interdiction du pétrole russe, vendredi passé. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fustigé cette décision de la présidente de la Commission européenne, affirmant qu’elle franchissait une ligne rouge.
« La présidente de la Commission européenne, intentionnellement ou non, a attaqué l’unité européenne qui avait été élaborée », a déclaré Orban à la radio d’État.
Dès le premier instant, nous avons clairement indiqué qu’il y aurait une ligne rouge, c’est-à-dire l’embargo sur l’énergie, ils ont franchi cette ligne rouge.
L’embargo équivaudrait à « une bombe nucléaire lancée sur l’économie hongroise », a déclaré Orban, ajoutant que l’exemption proposée pour la Hongrie jusqu’à fin 2023 n’est pas assez longue. La Hongrie, membre des 27, dépend énergiquement de la Russie et un embargo de l’UE sur le pétrole russe ferait carrément chuter l’économie du pays.
Une situation que le dirigeant hongrois a toujours voulu éviter depuis le début de l’imposition des sanctions contre Moscou pour la guerre en Ukraine.
Avec ActuCameroun
