Ayant occupé plusieurs postes comme ministre depuis le début de sa carrière politique, Ségolène Royal a été plusieurs années, députée des Deux-Sèvres avant d’occuper pendant 10 ans le poste de présidente de la région Poitou-Charentes. Toutefois, il y a un poste qu’elle n’a jusque-là jamais occupé : celui de sénatrice. Et elle compte bien remédier à ce point, puisque selon les informations de Libération, l’ancienne ministre de l’Écologie réfléchirait à entrer en campagne pour un siège de sénatrice des Français à l’étranger, “apparentée au groupe PS”.
« J’y pensais mais en septembre dernier, les élections ont été reportées d’un an. J’avais été sollicitée par beaucoup de Français de l’étranger. Ça me plaisait », a raconté Ségolène Royal à Libération.
Malgré tout, l’ancienne ministre garde en vue ses ambitions élyséennes, qu’elle semble prête à repousser encore un peu pour embrasser ce nouveau challenge, qui a vu comme “une ouverture” la non-candidature à sa réélection de la sénatrice socialiste Claudine Lepage.
Une nouvelle mission politique que Ségolène Royal espère décrocher, elle qui depuis plusieurs années essuie les critiques sexistes de ses opposants politiques, mais aussi de son propre camp.
« On m’a traitée de mère fouettarde, on a dit : ‘Qu’est-ce qu’elle vient faire en politique ?’ ou bien ‘Qu’elle aille donc s’occuper de ses gosses’ », se souvenait-elle en décembre dernier, avant de pointer du doigt une double peine, car elle est “à la fois mère et femme”. Des critiques auxquelles l’ancienne ministre n’a finalement pas prêté attention, elle qui n’a pas perdu ses objectifs de vue pour prouver sûrement combien elle pouvait tout mener de front.
Avec Closermag.