La 33e édition de la plus grande compétition sportive africaine, CAN 2021, s’est achevée depuis le dimanche 6 février dernier. Après les différents événements déplorables qui se sont déroulés entre les supporters ivoiriens et camerounais lors de la CAN 2021, le Capitaine des Ivoiriens a peut-être décidé de calmer les esprits à sa façon.
Pour montrer que les Éléphants de la Côte d’Ivoire ont réussi à passer l’éponge sur les différents clashs qu’ils ont essuyés lorsqu’ils étaient au Cameroun, Serge Aurier a décidé d’envoyer indirectement un message aux supporters des deux nations.
En effet, dans une vidéo postée sur sa page, l’on peut voir le capitaine des Éléphants dans le maillot camerounais alors qu’il s’enjaillait sur un son dans son véhicule. À peine posté, la vidéo a suscité des réactions mitigées de la part de ses fans et surtout les supporters des Éléphants.
Pendant que certains internautes appréciaient le geste de Serge Aurier, qu’ils considèrent d’ailleurs comme un acte d’humilité, d’autres par contre n’ont pas hésité à condamner avec véhémence l’attitude du capitaine.
Très irrité, ils sont allés jusqu’à lancer un appel aux autorités en charge du sport pour le retrait immédiat de son brassard de capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire.
Origine de la guéguerre entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire.
Faut-il le rappeler, la querelle entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire est née lors de la première journée des huitièmes de finale qui a opposé les Lions Indomptables aux Comores. Accusant les supporters ivoiriens d’avoir supporté les Comores et dénigré le Cameroun sur la fiabilité des tests Covid des équipes de la CAN 2021, une rivalité est née entre les internautes camerounais et ivoiriens sur la toile.
Les Camerounais sont allés, jusqu’à brûler le drapeau ivoirien, brutalisant, au passage, des supporters des Éléphants lors des huitièmes de finale ; pour donc prendre leur revanche, les Ivoiriens ont, à leur tour, menacé les Camerounais de s’en prendre à eux, lors de la prochaine CAN, qui se déroulera sur le sol ivoirien. Au milieu de cette guéguerre, les clashs, insultes et piques ont résonné en boucle sur la toile.
