La France, étant toujours engagée dans l’opération Barkhane, continue de suivre de près la situation politique au Mali. Ce matin du dimanche 30 août, la ministre des Armées, Florence Parly, invitée sur la radio Europe 1, a lancé un appel à la junte.
«Il faut que cette transition se fasse rapidement (…) car si cela ne se faisait pas, alors le risque, c’est que tout cela profite d’abord aux terroristes», a-t-elle indiqué. Pour rappel, la France a déjà acté la démission du président IBK et consommé ainsi la prise du pouvoir par les militaires maliens même si elle condamne la junte pour ‘ le coup d’Etat ‘. « Il y a eu un coup d’État que nous condamnons, mais il y a aussi eu la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta », avait déclaré le ministre des Affaires étrangères français, le jeudi dernier sur RTL.
Mali : la doléance secrète de l’ex-président IBK aux putschistes avant sa libération
En conséquence, la préoccupation actuelle de la France vis-à-vis de la situation au Mali est d’ordre sécuritaire enfin de ne pas laisser le pays totalement englouti par le terrorisme.
