En déplacement ce lundi au siège de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Gérald Darmanin a fait d’inquiétantes révélations sur l’hydre terroriste en France.
Le ministre de l’Intérieur a révélé que 61 projets d’attentat ont été déjoués depuis 2013 dans le pays, dont 32 depuis 2017. Il a également annoncé que 8132 personnes sont à ce jour inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
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La menace terroriste « demeure extrêmement élevée sur le territoire », a-t-il ajouté, précisant que le « risque terroriste d’origine sunnite demeurait la principale menace à laquelle est confronté notre pays ».
Ces propos sont tenus à deux (2) jours avant l’ouverture du procès des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en janvier 2015.
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« Nous mènerons un combat sans relâche […] nous ne renoncerons jamais à traquer sans relâche ces ennemis de la République », a-t-il insisté.
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Détaillant les formes de la menace terroriste, Gérald Darmanin a estimé que « malgré la défaite militaire de l’Etat islamique […] la composante extérieure de la menace (NDLR : action terroriste élaborée à l’étranger et projetée en France), même si elle a diminué, devait continuer à faire l’objet de toute notre attention ».
Néanmoins, pour lui, c’est « la menace endogène (projets d’actes terroristes élaborés sur le territoire) qui est la plus prégnante et la plus forte ». « Elle est nourrie par la propagande des groupes terroristes, inspirée des vétérans du djihad mais également par l’emprise que les tenants d’un islam radical s’efforcent d’avoir dans certains de nos quartiers », a-t-il ajouté.