Le 8 janvier 2010, le bus de l’équipe de football togolaise a été attaqué par des séparatistes à Cabinda alors qu’il se rendait à la Coupe d’Afrique des Nations. Deux personnes ont été tuées et plusieurs ont été blessées. Douze ans plus tard, l’attaque est toujours présente dans les esprits.
Bilan de cette attaque, l’équipe nationale togolaise a perdu le responsable des communications Stanislas Ocloo et l’entraîneur adjoint Abalo Amelete, tandis que neuf autres personnes, dont deux joueurs, Kodjovi Obilalé et Serge Akakpo, ont été blessées.
Depuis la tragédie, les responsabilités n’ont jamais fait l’objet d’éclaircissement, la FIFA s’étant toujours défendue en disant qu’elle avait demandé aux équipes de venir en avion. Au rang des victimes, seul Kodjovi Obilalé a été indemnisé à hauteur de 72 000 euros (environ 81 000 dollars) par la FIFA.
La vie a basculé pour le gardien de but du Togo, Kodjovi Obilalé, en marge de la Coupe d’Afrique des Nations 2010. Deux balles de kalachnikov ont touché le joueur au niveau du foie et du bas du dos, à quelques centimètres de sa colonne vertébrale.
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— CAF (@CAF_Online) January 7, 2020
Kodjovi Obilale: An example in overcoming obstacles 💪 pic.twitter.com/hLT8pPeFr5
Suite au drame, Kodjovi Obilalé est devenu partiellement paralysé et se déplace désormais avec des béquilles. Des avocats togolais se sont employés à obtenir des réparations pour les victimes, qui attendent toujours une indemnisation de la part des autorités angolaises et/ou de la Confédération africaine de football, organisatrice de la compétition.
La Fédération togolaise de football a décidé d’organiser pour la première fois des services religieux en mémoire des défunts les 8 et 9 janvier derniers.