Son arrivée dans la capitale togolaise, Lomé, avait été abondamment relayée par la presse internationale, mais son départ a été fait dans la plus grande discrétion, révèle Jeune Afrique ce dimanche.
Dans sa parution de cette semaine, le magazine rapporte qu’après avoir été « par Faure Gnassingbé, Thomas Boni Yayi, l’ancien président béninois, a discrètement quitté la capitale togolaise quelques jours plus tard ».
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En Europe, indiquée comme destination finale, l’ex-chef d’Etat devrait bénéficier « d’une sciatique, une intervention prévue en 2015, puis différée à quatre reprises ».
Toutefois, précise le journal, Boni Yayi risque d’être inculpé dans son pays pour incitation à la violence.
Maintenu en résidence, depuis début mai à la suite des violences post-électorales, la levée du blocus autour de sa maison de Cadjehoun à Cotonou a été l’aboutissement de longues tractations ayant impliqué les présidents Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Buhari du Nigeria et des sages et des notables issus de la région d’origine de Yayi.