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Togo : comment préserver nos routes bitumées le plus longtemps possible ?

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Sur la route, passage spécialement aménagé pour la circulation publique, on distingue, outre l’accotement, le trottoir, et la chaussée. Réservée exclusivement pour les véhicules, avec une largeur suffisante pour les voitures de tout type, la chaussée est souvent sujette à divers comportements et raisons pouvant être à l’origine de sa dégradation.

Qu’il s’agisse de reconstruction ou de rénovation, la chaussée nécessite divers types de revêtements pouvant s’adapter à l’environnement et protéger les voies des intempéries, et de la fissuration, résultant d’une fatigue de la route.

Au Togo, avec la reconstruction du boulevard du 30 août, nombre de comportements sont à observer pour garantir l’efficacité optimale du revêtement adopté, et par ricochet, une longue durée de vie de la chaussée.

Entre temps de pause nécessaire à la consolidation des éléments de la chaussée avant la mise en circulation ou des mesures destinées à faire respecter le type de véhicule autorisé et la charge à l’essieu que peut supporter la chaussée, il faudra une politique rigoureuse.

« On constate une présence de plus en plus accrue des gros camions sur les voies citadines. En régulant la circulation de ces engins, ainsi que le tonnage que peuvent supporter les voies sur lesquelles ils circulent, on assisterait de moins en moins à la dégradation de ces voies », soutient un riverain.

Et à un autre de renchérir : « Il faudrait éviter de mettre le ciment et ses dérivés en contact avec le matériau utilisé pour revêtir la chaussée. Il reste parfois du béton dans les camions-bétonnières, qui laissent leur contenu se déverser sur la chaussée quand ils y circulent ; et idem pour les camions-bennes qui transportent le clinker, et dont l’arrière des chariots est mal fermé. Toutes ces situations provoquent la dégradation de la chaussée en créant des nids-de poule et des routes en bord de serpentine ».

Prévue pour être livrée d’ici 36 mois environ, la route Lomé-Kpalimé est en passe d’offrir une expérience de transport en termes de qualité des routes, et de gain de temps. Deux raisons qui doivent pousser les populations et les autorités à prendre les mesures nécessaires pour sa préservation.