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Togo : à Lomé, comment les jeunes amoureux vivent les restrictions de la Covid-19 ?

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La maladie à coronavirus fait des ravages dans le monde entier. Au-delà de ses différents symptômes comme la fatigue, la toux sèche, et pour les cas les plus poussés, l’essoufflement, son potentiel de contagion très important a incité tous les pays à instaurer diverses restrictions, connues sous le vocable gestes barrières. Dans cette réalité, comment subsistent les relations amoureuses ?

Se laver les mains, maintenir une distance d’au-moins un mètre avec une autre personne, éviter au maximum de se saluer en se serrant les mains, ou, pour les plus intimes, en se faisant des embrassades, le coronavirus a chamboulé certaines habitudes qui permettent de resserrer les liens amicaux ou amoureux au Togo comme ailleurs.

« Ça m’a l’air assez compliqué. Avec mon compagnon, quand on se promène par exemple, on essaie de garder une certaine distance. Même si c’est loin d’être facile et évident », témoigne une jeune loméenne.

« Pour moi, le plus plausible reste de suivre très solidement les autres règles d’hygiène concernant le lavage des mains à l’eau et au savon, ou l’utilisation de gel hydroalcoolique, et le port du masque surtout quand on est à l’extérieur », soutient un autre habitant.

Si certains essaient tant bien que mal de s’y conformer, d’autres, qui ne croient pas en l’existence de cette maladie, s’y prêtent moins bien. Lucas, 24 ans, l’affirme : « J’ai de sérieux doutes, mais ça ne m’empêche pas de faire le nécessaire quand je suis avec ma chérie, surtout dans l’intimité. Je considère cela comme étant un petit gage de protection, même si j’avoue que je ne m’y applique pas tout le temps ».

La distanciation joue un rôle déterminant dans la propagation du virus, transmissible par contact étroit avec une personne ou un objet contaminé. Adieu les amourettes à la plage ou dans les lieux publics, les sorties en groupe ou les fêtes à la piscine. Sinon la vie continue et rien ne vaut la vie.