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Togo / Ghana : nouvelle cachette des terroristes en Afrique de l’ouest ?

Crédit Photo : Cath.ch

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Le Togo et le Ghana, pays frontaliers du Burkina Faso, étaient jusqu’ici épargnés par les attaques terroristes. Mais aujourd’hui, la partie nord de ces deux Etats est devenue un havre de paix pour les factions armées. Zone de guerre communautaire où transitent les trafiquants de drogue, ces régions sont mal contrôlées par l’Etat.

D’après Florent Geel de Promediation, une ONG française, les activités des groupes djihadistes prolifèrent au nord du Ghana.

« Il y a probablement des implantations de groupes armés djihadistes dans le nord du Ghana. On sait également qu’un nombre non-négligeable de Ghanéens sont partis faire le djihad. Ils sont formés et sont aujourd’hui au sein de différents mouvements et groupes qui composent les mouvements des djihadistes présents au Sahel. C’est une évaluation que nous avons réalisée sur la base notamment de témoignages du porte-parole de l’État Islamique. »

Un autre rapport rédigé par la fondation Konrad Adenauer, stipule aussi que les pays côtiers sont aussi touchés par l’insécurité.

Ainsi, plus de 200 jeunes Ghanéens ont intégré des groupes terroristes comme Ansar al-Islam ou encore le GSIM (le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans). Par ailleurs, les djihadistes recrutent également au Togo, l’État a donc réagi en renforçant l’effectif militaire sur la frontière nord du pays.

Pour se financer, les troupes djihadistes du nord du Togo et du Ghana exploitent les mines d’or de la région, mal surveillée par l’armée.

Avec DW