Les enjeux et les défis liés à la transhumance transfrontalière sont désormais partagés par tous les pays de la sous-région sans exclusive.
Les conflits de transhumance transfrontalière ont apporté un coup très dur à la sociabilité des peuples. La population à majorité éleveurs ont de la peine à cerner ce concept comme un facteur de développement de la sous-région et non un facteur de déstabilisation.
L’institution sous-régionale (CEDEAO) a donné un cadre réglementaire permettant chaque État de canaliser les troupeaux d’éleveurs et nomades sur un territoire pour éviter les différends et faciliter la coexistence.
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Faure Essozimna GNASSINGBE, président de la République, a fait un diagnostic et proposé des solutions durables pour palier à ce problème en mettant en place un plan de gestion de la transhumance assorti d’un plan opérationnel POGT adapté aux nouveaux enjeux.
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Pour décentraliser les actions du plan opérationnel POGT, les comités préfectoraux prennent la gestion, les entrées précoces, les départs tardifs, la sédentarisation, les dévastations … A un nouveau est pris pour amener tous les services étatiques à publier un calendrier de passage des bovins et accompagnés techniquement les éleveurs. Tout ceci contribue à la préservation de l’environnement écologiques, la paix entre les riverains et les transhumants.
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La transhumance transfrontalière engage une forte mobilité et la délimitation des zones pour les agro-pasteurs est primordiale dans la mesure où il facilite l’occupation de l’espace.
En effet, il est important de :
– Renforcer le contrôle physique des bouviers aux points d’entrée et la collaboration transfrontalière et tout le dispositif sécuritaire dans la gestion à travers la sensibilisation des populations sur la mise en place d’un système d’alerte précoce multisecoriel ;
– Prendre des textes administratifs et juridiques nécessaire définissant clairement les dispositions de pénalités relatives au pâturage nocturne, à l’entrée précoce et au départ tardif ainsi que la sédentarisation clandestine ;
– Demander aux pays de provenance des animaux d’organiser en amont les transhumants en partance conformément aux textes communautaires en vigueur en la matière ;
– Commanditer une étude approfondie sur l’étendue des espaces, la disponibilité en fourrages, en eau… Etc Pour le ranching et acquérir les domaines (achat ou bail) conformément au code foncier domanial en vigueur au Togo ;
– Intensifier l’épidémio-surveillance des maladies animales ;
– Impliquer fortement les Rugga, les chefs peulhs, les chefs des communautés des éleveurs et les organisations des éleveurs et les impliquer dans la gestion
Le Forum National du Paysan Togolais constitue non seulement un creuset d’échanges entre les différents acteurs en charge de la gestion de la mobilité pastorale transfrontalière, mais aussi un cadre de vulgarisation des textes communautaires adoptés par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il est tant d’œuvrer à la protection des ressources naturelles et du climat.
Un rappel sur le plan opérationnel de gestion de la transhumance 2019, relève les résultats suivant pour la campagne 2019 au Togo :
– zéro (0) conflit mortel en 2019 comme en 2017 et 2018 ;
– 08 incidents mineurs contre 09 incidents en 2018 ;
– 10 370 têtes de bovins enregistrés pour une perception de taxe de 56 548 000 en 2019 contre 30 077 têtes de bovins transhumants en 2018 pour une perception de taxe de 65 000 000FCFA.