L’Etat togolais a conçu plusieurs projets dont le but est de développer l’agriculture biologique, laquelle permet de produire des aliments naturels comme le soja. Et c’est à juste titre, puisque le Togo est le pays qui exporte le plus de produits « bio » vers l’Union Européenne (UE), après l’Egypte.
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Selon la définition du ministère de l’Agriculture, « l’agriculture biologique est une façon naturelle de produire des aliments en respectant la terre et les animaux, et en évitant les méthodes potentiellement dommageables pour l’environnement et la santé humaine ».
L’agriculture bio permet donc de préserver les ressources naturelles agricoles. Mais ce n’est pas tout. Elle peut être également à l’origine de profonds changements positifs d’ordre socioéconomique. A titre d’exemples l’on peut citer : (i) la création d’activité et d’emplois, (ii) la promotion de l’innovation en agriculture, (iii) l’aménagement des territoires ruraux et (iv) le renforcement des liens entre les agriculteurs et les consommateurs.
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Ainsi, le gouvernement togolais projette de soutenir les producteurs locaux cultivant des produits bio notamment le soja, l’anacarde, l’ananas et les autres légumes “naturels”. M. Gnassingbé Sandou-Assimarou est l’un des producteurs qui bénéficieront de l’aide de l’Etat. Il préside la fédération nationale des organisations des maraîchères du Togo et est le vice-président du ROPPA (Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest).