S’alimenter s’avère nécessaire pour fournir à l’organisme l’énergie dont il a besoin pour jouer efficacement son rôle. Mais lorsque manger devient une tache dont on ne peut plus se passer, il faut se poser des questions.
L’addiction pour la nourriture n’est pas ici liée à un quelconque amour pour ce verbe qui fait qu’on mange juste beaucoup quand on a faim, mais davantage à une dépendance psychologique à la nourriture. Comment savoir qu’on est « accro » ? Quelques signes cités par l’endocrinologue russe Zoukhra Pavlova sont assez révélateurs de cet état.
Selon elle, ces 7 principaux éléments doivent alerter et pousser à consulter un psychothérapeute.
Insatiété
Tout d’abord, une personne souffrant d’un trouble alimentaire pense toujours à la nourriture. Peu importe son état, et même si elle vient seulement de terminer son repas, elle est toujours affamée. Bref, elle donne l’impression qu’il faut contrairement à ce que dit l’adage, vivre pour manger.
Constance de l’appétit
Deuxième élément, un appétit constant, a-t-elle dévoilé sur Instagram. Dans la santé, la fatigue ou la maladie, l’appétit reste égal.
Humeur changeante
Si vous êtes tout heureux après un bon repas et amer ou irritable en cas de petite faim, cette dépendance de l’humeur face à la nourriture doit aussi alerter.
Repas aux restaurants
Autre signe, lorsque les repas aux restaurants deviennent l’unique divertissement et l’unique manifestation de vie culturelle. Cas du tourisme «digestif», lorsqu’en séjour à l’étranger, le voyageur ne pense qu’à prendre des repas. À la différence, le tourisme gastronomique, non seulement fait la joie des papilles, mais permet de découvrir l’histoire, le savoir-faire et la culture d’un pays ou d’une région à travers ses spécialités culinaires.
Forte envie de friandises
En outre, avertit Zoukhra Pavlova, il faut faire attention lorsque les friandises provoquent une brusque amélioration de l’humeur et lorsque l’envie de celles-ci se fait sentir constamment.
Repas nocturnes
Un comportement où une personne est prête à manger à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, doit aussi titiller, rapporte Sputnik.
Culpabilité
Pour clôturer cette aventure sur la dépendance à la nourriture, l’endocrinologue attire l’attention sur un point non négligeable. Un sentiment de culpabilité ressenti après avoir beaucoup mangé, est une raison pour prendre rendez-vous avec son endocrinologue, a-t-elle indiqué précisant que consulter un psychothérapeute pouvait grandement aider à se débarrasser de l’hyperphagie, quand la nourriture devient une obsession.