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“Tu n’étais pas encore né quand moi j’ai gâté le pays”, quand Debordo Leekunfa se prend la raclée du siècle

''Arrête de sucer les gens !''; Debordo Leekunfa recadre cet artiste

Crédit Photo : DoingBuzz

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Quelle mouche a piqué Debordo Leekunfa ? Le chanteur de coupé-décalé fait feu de tout bois ces jours-ci. Après avoir remué le marigot congolais, en s’attaquant à des chanteurs de Rumba dont Fally Ipupa, puis Koffi Olomidé, début octobre, il s’en est pris cette fois-ci aux Ivoiriens (artistes comme mélomanes). Il reproche notamment au public de ne pas assez valoriser les artistes locaux. Dans un post sur sa page Facebook le lundi 25 octobre, le “Mimi” est allé jusqu’à renier sa nationalité. 

« Allez leur dire que moi, je ne suis pas Ivoirien, mais plutôt Africain. (…). Je ne suis plus (…) et jamais Ivoirien », écrit-il. Le “Maitré Maitré” déclare encore le lendemain, mardi 26 octobre, qu’il va brûler le drapeau ivoirien ainsi que son passeport. « Dans peu de temps », explique-t-il.

Le chanteur de rock, Jack Traboulsy, idole des jeunes des années 80 (auteur du célèbre titre Marilou) a tenu à faire une petite leçon au jeune chanteur de Coupé-décalé. « La musique, ce n’est pas du foot fiston. 

Drogba ne peut plus être aussi performant ni courir 90 minutes à 40 ans. Tu sais, les artistes, les grands artistes meurent avec leur art », écrit-il d’emblée, en citant les exemples de Charles Aznavour et Henri Salvador, des monstres sacrés de la musique française, qui réunissaient toujours autant de foules, même à 90 ans révolus.

« Henri Salvador a reçu sa première récompense artistique à 90 ans. Il a failli la recevoir à titre posthume. Yodé et Siro sont-ils vieux ? Le groupe Magic System est-il composé de vieux artistes ? Dans ce métier, plus on vieillit, plus on fait des chefs-d’œuvre. Toi qui es jeune, quel chef-d’œuvre as-tu fait ?» Puis de poursuivre : « Tu n’étais pas encore né quand moi j‘ai gâté le pays (en référence à sa chanson Marilou : ndlr). 

Je ne pouvais même pas marcher dans les rues que je déclenchais des émeutes. Il faut respecter tes aînés. Il faut ménager ta monture si tu veux aller loin, mon petit. Ce n’est pas le buzz qui va te faire avancer, mais ton travail. À cette allure-là, tu es mal barré. Le palmarès de Koffi, tu ne l’atteindras jamais, même si tu vivais 100 vies. 

Alors, calme-toi petit. Concentre-toi sur ton boulot », fait savoir Jack Traboulsy, avant de renvoyer Debordo à sa copie. « Si tu ne me connais pas, demande à tes parents, ils te parleront de moi. 

Et pour finir, je suis à mon 12è album studio. Si tu continues, j’irai te défier sur ton propre terrain, là-bas à Yop City. Je te prouverai qu’à mon âge, je reste aussi solide que le “rock”». Eh bien, parole de doyen ! Voilà qui en bouche un coin.