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Turquie : Facebook et Twitter soumis à de nouvelles lois par le parlement

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Le Parlement turc a adopté le mercredi 29 juillet 2020 de nouvelles lois controversées réglementant les médias sociaux afin qu’ils se conforment à toute demande du gouvernement . Selon l’une de ces lois, les géants des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter doivent s’assurer qu’ils ont des représentants locaux en Turquie et se conformer aux décisions de justice concernant le retrait de certains contenus, sous peine de lourdes amendes.

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La nouvelle législation vise les réseaux sociaux avec plus d’un million de visites uniques chaque jour et stipule que les serveurs contenant les données des utilisateurs turcs doivent être stockés localement. Si les entreprises refusent de s’y conformer, elles s’exposent à des amendes et à une restriction de la bande passante rendant la plateforme inutilisable.

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Le projet de loi a été soumis par l’AKP au pouvoir et son partenaire nationaliste, le MHP, qui sont majoritaires au Parlement, et a été adopté après des débats qui ont débuté mardi et se sont poursuivis jusqu’à mercredi. Les groupes de défense des droits de l’homme et l’opposition s’inquiètent de ce qu’ils appellent l’érosion de la liberté d’expression en Turquie, des milliers de personnes faisant l’objet de poursuites pénales pour avoir “insulté” le président Recep Tayyip Erdogan sur les médias sociaux.

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Erdogan s’est engagé à renforcer le contrôle du gouvernement sur les médias sociaux au début du mois après avoir déclaré que des utilisateurs “au cœur sombre” avaient insulté le ministre des Finances Berat Albayrak et sa femme Esra, la fille du président, suite à la naissance de leur quatrième enfant…

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Son gouvernement avait déjà bloqué Twitter et YouTube en 2014 après la publication d’enregistrements audio impliquant le président, alors Premier ministre, et son entourage dans un présumé scandale de corruption. L’aversion d’Erdogan pour les médias sociaux remonte également aux manifestations antigouvernementales de 2013, qui ont souvent été mobilisées par des messages sur Twitter et Facebook.

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