Après la signature d’un accord maritime entre Athènes et Le Caire, le président Turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé début août la relance de la prospection d’hydrocarbures dans une zone disputée de la Méditerranée orientale. Peu de temps après Akanra a commencé les activités balayant les menaces proférées par l’union européenne et ses alliés. Puisque le pays d’erdogan n’a pas respecter les contrats, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prévenu que si Ankara poursuivait « ses actions illégales », elle utilisera « tous les instruments à (sa) disposition ».
Aussi, le département du Trésor des États-Unis a annoncé en octobre 2019 des mesures contre deux ministères et trois hauts responsables du gouvernement turc en réponse aux opérations militaires de la Turquie en Syrie.
Face à la menace de sanctions américaines et européennes à l’encontre de ses sociétés énergétiques publiques, la Turquie en rapatriera, a indiqué Bloomberg. Selon un fonctionnaire du ministère de l’Énergie, cette mesure vise à protéger les entreprises pétrolières, gazières et minières. D’après Bloomberg, une loi été approuvée le jeudi 19 novembre par le Parlement. « Les nouvelles règles visent à protéger les entreprises actives dans l’exploration pétrolière et gazière, ainsi que dans l’exploitation minière, contre d’éventuelles actions punitives », a déclaré le fonctionnaire du ministère de l’Énergie Suleyman Onel aux législateurs.

Ces menaces interviennent alors que la France a renforcé ses effectifs en méditerranée en déployant deux nouveaux navires et plusieurs chasseurs rafales après l’escalade entre la Turquie et la Grèce, invitant tous les autres pays de l’Europe à faire de même.
Avec Sputnik