En 2018, le Président kényan Uhuru Kenyatta était le dirigeant d’Afrique sub-saharienne le plus populaire sur Twitter, selon une étude de l’agence de communication Burson Cohn & Wolfe. Son profil était suivi par près de 3 millions de personnes. Cependant, pour des raisons inconnues, il a avait décidé de fermer son compte.
En effet, lors d’une conférence de presse, Uhuru est revenu sur cet incident et a donné plus de précisions sur cette désactivation en mars 2019. Le chef d’État a notamment dit être las des insultes postées sur le réseau social à cette époque, précisant qu’elles l’empêchaient parfois de dormir.
Selon lui, « rien de constructif» ne sortait des discussions engagées, ajoutant qu’il préférait les échanges en face-à-face avec d’autres dirigeants. « Je préfère parler à ma femme, dormir et me réveiller le matin pour travailler », a-t-il déclaré en marge de la Building Bridges Initiative.
Lors de la désactivation de ses comptes Twitter et Facebook, des failles de sécurité avaient été évoquées. Son chef de cabinet avait notamment mentionné un « accès non autorisé » aux comptes officiels du président de la République.
Avec Sputnik