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Un couple soupçonné d’avoir violé à mort son bébé ; les habitants traumatisés

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Vive émotion dans le département de Normandie. Un nourrisson aurait subi des sévices de ses propres parents avant de mourir tragiquement.

L’arrestation d’un couple, soupçonné d’avoir maltraité et violé son bébé, a secoué le paisible lotissement où il vivait dans une caravane à La Chapelle-Longueville, près de Vernon. « Nous sommes plusieurs mamans à avoir été bouleversées d’apprendre la nouvelle, témoigne une voisine, âgée d’une quarantaine d’années. Ça nous a retourné l’estomac de savoir que ça se passe aussi près de chez nous. En tant que maman, je ne comprends pas comment on peut infliger de tels sévices à un nourrisson. »

Une autre maman croisée mardi confirme : « J’ai été terrifiée en apprenant cela. Il faut rester vigilants ! »

« Très choqués »

Antoine Rousselet, le maire, ne souhaite pas commenter le drame outre mesure : « Je peux simplement vous dire que l’équipe municipale et moi-même sommes très choqués par les faits survenus dans les limites de notre commune. Ce qui s’est passé, si les faits sont confirmés, est ignoble. »

Dimanche 20 décembre 2020 au soir, les deux parents, âgés de 34 et 35 ans, ont été placés en garde à vue dans les locaux du commissariat de police de Vernon pour « viol ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Suspectés d’avoir violé leur petite fille, âgée de six semaines, ils ont été déférés, mardi 22 décembre 2020 au soir, au palais de justice d’Évreux en vue de leur mise en examen par un juge d’instruction.

Des hématomes

Les secours étaient intervenus le dimanche soir dans le lotissement où vivent les parents pour porter assistance à leur bébé, en grande souffrance respiratoire. Ils n’avaient malheureusement pas pu le sauver. Selon nos informations, le médecin du Samu a rédigé un obstacle médico-légal (OML) : il a constaté des hématomes sur les membres inférieurs de l’enfant ainsi qu’une lésion importante au niveau de l’anus.

Depuis leur placement en garde à vue, les parents auraient nié les faits qui leur sont reprochés. Ils auraient affirmé que leur fille était « simplement » tombée.

Dans une caravane en attendant un logement

Le couple, qui vit dans une situation précaire, a deux autres enfants, un garçon âgé de 3 ans et une fille d’un an et demi. La famille résidait depuis le mois de septembre 2020 dans une caravane posée dans le jardin de l’oncle et la tante du trentenaire mis en cause. « Ils les ont accueillis en attendant qu’ils obtiennent un logement social, explique une proche voisine. Depuis le mois de septembre, ils n’avaient plus de maison. » À la suite du placement en garde à vue de leurs parents, les deux enfants ont été confiés à des proches du couple.

Selon le voisinage, la mère ne travaillait pas, le père déclarait travailler comme commercial dans le secteur de la boulangerie-pâtisserie.

À ce stade de la procédure, le couple est présumé innocent.

Avec Paris Normandie