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Un médecin explique pourquoi aucun vaccin n’arrêtera la propagation du Covid-19

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D’après les recherches de l’OMS, quelques laboratoires dans le monde se concentrent sur l’élaboration d’un vaccin contre le Covid-19. Mais le nombre réel pourrait être 2 fois supérieur. Huit d’entre eux sont déjà au stade de l’essai clinique. Dans une tribune dans le New York Times, un médecin affirme cependant que le vaccin pourrait ne pas être suffisant pour stopper la pandémie.

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En effet, même si un vaccin s’avérait efficace et commençait à être distribué, la question la plus importante est l’égalité d’accès à celui-ci, selon Seth Berkley, médecin et épidémiologiste, directeur général de GAVI Alliance, une organisation internationale qui agit pour l’accès à la vaccination dans les pays pauvres.

Berkley est revenu sur le cas de la grippe porcine H1N1 de 2009, qui a tué plus de 200 000 personnes, selon une étude publiée dans The Lancet. La pandémie de H1N1 n’était en fait pas aussi grave qu’une grippe saisonnière. Un vaccin avait alors été créé et, bien que critiqué, s’est révélé efficace. Il n’a cependant été distribué que dans les pays riches, et le reste du monde en a été dépourvu.

Qu’en serait-il si un scénario similaire s’appliquait à la pandémie du nouveau coronavirus, qui a déjà tué plus de 230 000 personnes dans le monde, s’est interrogé le Dr. Berkley. Là aussi, seuls les pays les plus riches seront en mesure d’acheter assez de vaccins pour immuniser leur population.

La pandémie pourrait se révéler incontrôlable dans les pays qui ne peuvent se procurer assez de vaccins, d’autant que leur système de santé est plus faible et qu’ils ont peu de moyens pour suivre la propagation du virus.

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Selon le spécialiste, les leaders mondiaux doivent penser à une échelle globale, et non nationale, pour lutter contre cette pandémie, et s’assurer que toutes les parties du monde aient accès au vaccin, sans quoi le virus continuera de circuler et de se répandre.