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Un policier percuté et traîné par un chauffeur de taxi

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Un incident, à l’instar d’un film hollywoodien, impliquant un policier et un conducteur de taxi a marqué la capitale gabonaise le dimanche dernier aux environs de 17 heures 15 minutes.

La scène qui a surpris les populations du quartier Nzeng-Ayong a fait réagir la préfecture de police de Libreville qui a tenu à dénoncer un « acte d’incivisme contre un agent de force publique ».

Selon les informations, ce jour-là, un jeune agent de police a été posté pour réguler la circulation des véhicules, compte tenu du barrage établi après la mairie du 6ème arrondissement pour cause de travaux routiers.

Ainsi, le policier a pour mission de faire rouler sur une file les véhicules en provenance du carrefour GP ainsi que ceux en partance vers l’échangeur ou le rond-point. Contre toute attente, un taximan semblait ne pas vouloir s’y soumettre. Un taxi de marque Toyota Carina, décide de rouler sur une seconde file sans se soucier des injonctions réglementaires du policier.

Tentant d’interpeller à l’aide d’une main l’automobiliste, le policier se fera violemment percuté. « Il n’a eu son salut qu’en s’agrippant au capot du véhicule qui l’a traîné de la station Oil Lybia, en passant sous l’échangeur de Nzeng-Ayong, ancienne Sobraga, jusqu’au quartier Kalikak, où il a été projeté par l’arrêt brusque dudit véhicule poursuivi par les policiers et des citoyens de bonne volonté », indique le communiqué susmentionné.

Secouru par les riverains, l’agent de police sera conduit dans une structure hospitalière de la place où il sera urgemment pris en charge. Ce dernier s’en sortira avec « plusieurs lésions et un choc au niveau de la tête », conclut la préfecture de police.

Quant au conducteur de taxi, il sera interpellé par les agents de la gendarmerie nationale alors qu’il s’apprêtait à prendre ses jambes à son cou. Une enquête a été ouverte dans la foulée.

Il est à noter que le Code Pénal gabonais prévoit des sanctions à l’encontre de toute personne s’étant rendue coupable de violences et voie de fait contre des agents de la force publique, dans l’exercice de leurs fonctions. En effet, l’article 260 dudit Code dispose que « si les violences visées à l’article 257 et 259 ont été la cause des blessures ou si elles ont été faites avec préméditation ou guet-apens, la peine d’emprisonnement est portée à deux ans au plus, et l’amende est de 2.000.000 de francs au plus ».

Avec GabonMediaTime