Trente ans avant Black Panther, Eddie Murphy prouvait dans les années 1980 que les films menés par des acteurs principaux noirs pouvaient trouver le succès au box-office international. C’est notamment le cas de la comédie devenue culte Un Prince à New York.
Après le milliard de dollars généré par Marvel et son super-héros africain, Eddie Murphy revient à son tour avec la suite des aventures de son prince africain pourri gâté, dans Un Prince à New York 2 qui sortira sur la plateforme Amazon Prime le 5 mars.
Selon l’acteur, le succès mondial de ces deux franchises à la distribution majoritairement noire, n’a rien à voir avec un quelconque intérêt croissant pour les problématiques politiques et historiques de race, à l’instar de mouvements contemporains comme « Black Lives Matter ».
La plupart des films américains « mettent en lumière une certaine injustice sociale, ou des troubles civils (…), à travers le monde, ils s’en foutent complètement de ça », estime Eddie Murphy. « Un prince à New York 2 est un film simplement à propos de la famille, de l’amour, de faire ce qui est juste, et de la tradition », a-t-il souligné.
Les remarques de l’acteur interviennent au moment où Hollywood présente plusieurs films prestigieux sur le mouvement des droits civiques à l’instar de Judas and the Black Messiah ou de One Night in Miami, qui comptent parmi les favoris des bookmakers aux Oscars.
Avec 20minutes