La France a été choquée cette semaine par la mort soudaine de Julie, 16 ans, qui est décédée du coronavirus dans la nuit de mardi à mercredi. En Belgique, Isaura, 30 ans, originaire de Genk, a elle aussi succombé de manière inattendue au virus. « Ce que nous avons vu chez cette femme peut arriver à beaucoup de gens », prévient le médecin urgentiste Ignace Demeyer sur VTM NIEUWS.
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« Je pense qu’il est erroné pour beaucoup de gens de penser que cela ne touche que les groupes les plus âgés et les plus vulnérables ». À l’hôpital Onze-Lieve-Vrouw d’Alost, où Demeyer est médecin urgentiste, des jeunes sont également infectés par le coronavirus.
« Nous voyons beaucoup de jeunes gravement malades. Pas seulement à Alost, mais dans tous les hôpitaux. Il y a des gens âgés entre 40 et 50 ans qui n’ont pas d’antécédents médicaux, mais qui sont en danger de mort à cause d’un manque d’oxygène ».
Les enfants relativement épargnés
Cependant, les enfants restent assez résistants au virus. « Des enfants sont malades, mais pas en danger de mort », explique M. Demeyer.
Les plus de 65 ans ou les personnes souffrant d’une maladie sous-jacente restent le groupe à risque le plus important, ce qui ne signifie pas que les personnes jeunes et en bonne santé ne peuvent pas en être victimes.
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Demeyer saisit l’occasion pour mettre en garde les jeunes qui, selon lui, sont encore trop souvent « blottis les uns contre les autres » : « S’il vous plaît, restez à l’écart les uns des autres. C’est follement irresponsable ».