Les parloirs ont été interdits en prison mardi 17 mars pour endiguer la propagation du coronavirus, une décision que les détenus n’ont pas apprécié.
Ce jeudi, en début de soirée, une quinzaine de détenus sont montés sur le toit d’un bâtiment de la prison de la prison d’Argentan, dans l’Orne vers 17H40.
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Selon les explications de la direction interrégionale des services pénitentiaires rapportés par l’AFP, il a fallu une intervention des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ÉRIS) pour tenter de les en faire descendre.
Ils y seraient encore.
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À la prison de Grasse, environ 50 à 100 détenus ont protesté contre la mesure en cassant des portes d’accès à des zones intermédiaires d’où ils ont jeté des projectiles sur des surveillants, avant que ces derniers ne réussissent à restaurer le calme.
Les mêmes manifestations ont eu lieu à la prison de Perpignan. Là, les détenus ont refusé de regagner leurs cellules pour montrer leur mécontentement envers l’annulation des parloirs.
